06 Mai POUILLAUDE Isabelle
Ce projet dans sa forme actuelle va à l’encontre des préoccupations environnementales qui devraient être une priorité dans un département déjà démographiquement très dense, qui compte par ailleurs de très nombreux chantiers de construction pour répondre aux exigences du Grand Paris.
À l’heure où les experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) dévoilent ce lundi 6 mai 2019, une évaluation mondiale sans précédent des écosystèmes, qui devrait démontrer le besoin urgent d’un plan pour sauver la nature, nos élus privilégient, sans réelle concertation avec la population locale, un projet en totale contradiction avec les urgences environnementales.
Ce projet ne tient absolument pas compte des impacts (écologiques, qualité de vie, réseau routier déjà saturé, transports en commun incapables de supporter davantage d’usagers,…) sur les communes concernées et voisines, qui seront nécessairement touchées par la densification de leur population.
Nous n’avons nul besoin d’une – je cite la présentation faite le 11 avril dernier à la mairie du Raincy par le maitre d’oeuvre – “supérette” de 2000m2 (!), pas plus que de 2000 logements supplémentaires.
En revanche, pourquoi ne pas revoir le projet de construction de l’école et de la maison de retraite avec une approche intergénérationnelle, déjà expérimentée avec succès en France, profitables aux enfants comme à nos ainés, en veillant à préserver au maximum l’environnement.
Il est temps que le “bien-vivre ensemble et en harmonie avec la nature” devienne un vrai projet politique pour nos élus, qui rappelons-le, sont supposés représenter et défendre les intérêts de leurs électeurs.
Mme POUILLAUDE Isabelle (06/05/19)